Entre humour et ironie mordante sur les fantasmes non assumés d’une urbanisation déshumanisée, il s’agit de souligner, sans les dénoncer les aberrations de notre système. Un portrait aux traits légèrement flous envahit le cadre, le visage,moitié ombre et moitié soleil, hésite entre l’humanité et l’artificialité. Aucun trucage, aucun montage dans cette compénétration, quelques figurines de maquette d’architecture  incorp(s)porées au paysage. Les statuettes jouets ne prennent taille humaine, le temps d’une pose, que pour déshabituer le regard de ce qu’il croit maîtriser, de ce qu’il pense pouvoir mesurer. Ces photographies cultivent la défaite de l’évidence, soumettant ainsi le regard à un au-delà de la perception photographique.